Super-critiques #7 – Les Tuche 3

Grâce à un humour fin et raffiné, Jean Paul Rouve a su, une fois encore, nous tirer de notre quotidien morose. C’est comme une bonne tartine d’hoummous pour goûter, mais un hoummous sans trop d’ail avec juste ce qu’il faut de citron et un peu trop d’huile.

Après la première tartine vient la seconde tartine, puis la troisième tartine, puis la quatrième tartine. Nous sommes tous d’accord pour dire que l’utilité marginale d’une tartine est décroissante . . . Mais avec l’hoummous ça passe à l’aise.

Donc en fait si on résume en 2-2, ça écoeure, mais bon, si depuis le début j’ai mis deux aime a Houmous, c’est parce qu’on aime quand même un peu.

Une heure après l’ingestion, on a tout de même un peu mal au ventre et on se dit que 2 tartines auraient suffi, je n’en donnerai pas une cacahuète de plus.

 

Tonino Rizzo-Boyce

Super-critiques #6 – Seven Sisters

/!\ SPOILERS /!\

C’est LE film cheap de l’année, ça sent la fin de carrière pour Willem Dafoe. . .

C’est un détail, mais ça m’a frappé, je ne sais pas pourquoi on passe d’une police de caractère style futuriste dans l’affiche, à une police tirant sur les années 80 FOR NO GOOD REASON une fois dans le film. C’est comme s’ils voulaient faire appel à un imaginaire populaire en se trompant et d’époque et d’ambiance.

Et en fait si j’en parle, c’est que tout est comme ça, fait de bric et de broc : Les tablettes du futur c’est un peu des iPads mais avec de l’aluminium dessus, et les voitures, comment dire, genre une Dacia recouvertes d’un morceau de plastique grotesque. On tourne avec trois acteurs et 14 personnages. Tout à été bricolé et personne n’a voulu se mouiller, c’est un film M6/W9, qui à été pensé pour être diffusé le dimanche soir. Il n’y a vraiment rien derrière si ce n’est « Awesh les gens, on est dans la grosse 2mer ».

GROSSES GROSSES EXCUSES, j’ai pas réussi chopper de screenshots, mais c’est chaud. Je dis ça, je dis rien, mais je dis ça.

À part le coté réalisation série B et le manque de fond, l’histoire se tient, les personnages son corrects. Non, vraiment ça va, ce n’est pas trop gnangnan et tout. Il faut juste pas avoir peur d’aller regarder la télé au cinéma.

Sinon, si vous voulez vraiment avoir une histoire dingue avec 7 soeur, je vous conseille ceci :

Untangling the Tale of the Seven Sutherland Sisters and Their 37 Feet of Hair

C’est chelou non?

Allez, les cahuètes :

Tonino Rizzo-Boyce

Super-critiques #5 – Hitman & Bodyguard

/!\ ALERT SPOILER /!\

C’est l’histoire de Pipo et Molo, Pipo protège Molo et : TAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKA TAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKA TAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKA TAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKAZBLAMBIMBAMBOUMBLURSH BOOOOOOOOOOOOMKABOOOMMMMMMMBADABOOOOOMMMMMTAKATAKATAKA TAKATAKATAKATAKATAKAZBLARGGGGGBLURRG BOOOOM VROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM VROOOOOOM [QUESTIONEXISTENTIELLEDESAVOIRQUIESTGENTILQUIESTMÉCHANT] TAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKAZBLAMBIMBAMBOUMBLURSH BOOOOOOOOOOOOMKABOOOMMMMMMMBADABOOOOOMMMMMT AKATAKATAKATAKATAKATAKATAKATAKAZBLARGGGGGBLURRGBOOOOM VROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM VROOOOOOMBLABLABLABLABLABLAPAN[FIN]

Un film du dimanche soir qui ne se subit pas trop, et puis qui n’aime pas Sam J.

Tonino Rizzo-Boyce

Super-critiques #3 – Les gardiens de la galaxie Vol.2

Si “Les gardiens de la galaxie Vol.2” était un bonbon, ce serait une sorte de tête brûlée saveur miel trop sucré avec une blague Carambar de 2h15 dans l’emballage.

Pour faire simple, on dit en général que pour concevoir le public d’un blockbuster il faut modéliser un enfant de 11ans, et bien là, je pense qu’ils sont descendus à neuf. Les blagues sont à peu près du niveau de celles de votre oncle gênant, et les discours gerbant sur la famille vous rappellent votre tante bizarre qui vit seule dans la forêt. C’est dommage que le film ne soit pas muet parce que par contre il est magnifique. Les images sont sublimes, les décors fantastiques, et même si les mécaniques narratives restent classiques et prévisibles, l’ensemble garde la pêche.

Ford en profite pour présenter son modèle de break familial fin-du-monde-proof. Comme quoi le public est identifié jusque dans la voiture placée.

Le tout remporte 4 cacahuètes, non pas parce que le film est bon, non, c’est parce que ma mère aime bien la science-fiction et le grand spectacle. Si par contre votre mère n’aime pas ça, la note tombe à trois cacahuètes, voir deux, mais certainement pas une noix de cajou.

Tonino Rizzo-Boyce

Super-critiques #2 – On l’appelle Jeeg Robot

Les Italiens et l’écologie c’est pas encore ça… En attendant que les politiques s’intéressent à la question, des gros dégueulasses balancent des barriques de produits radio-actifs dans la flotte. Seulement voilà, Y’a un type qui se vautre dedans en essayant d’échapper à la police après avoir volé une montre en toc.

 

Super-Spoiler Alert, click click pour plus de critick!!

Le bonhomme c’est un gros Rémi sans amis qui bouffe que des sous-marques de Danette. Avec la chance qu’il a, son poto Serge pense à lui pour un gros coup, après avoir bien mâté une merde de chien (sisi, je vous assure). Tout foire et il se fait laminer la face. Heureusement qu’il a muté et qu’il a maintenant une force surhumaine avec des capacités de régénération ouffissime. Par contre voilà, apparemment il a skippé les legdays, parce que même s’il est capable d’arracher un ATM d’un mur à mains nues, il court toujours à deux à l’heure et saute pas très haut. Ce qui est dommage pour un personnage se trouvant à mi-chemin entre un héros de comics et super-Mario.

+1 pour le méchant plutôt cool, bien plus cool que le gentil, qui passe juste sont temps à dire qu’il n’a pas d’amis (#calimero).

+1 parce que c’est en italien. Tout le monde aime l’italien.

-1 parce que les types qui ont fait les trucages sont nuls en physique :

-1 parce que le héros est semi-débile, et qu’à chaque fois qu’il saute dans le vide il tombe sur la tronche, comme si son vrai but c’était de se croquer une bonne tartine de macadam.

-1 parce que la bombe finale censée faire exploser un stade aurait pas fait péter une boulangerie. On n’impressionne personne avec un Bison IV.

 

Le film s’en sort injustement avec deux cacahuètes, on ne peut pas dire que l’on passe un mauvais moment, mais on peut aller voir autre chose aussi. Une mention spéciale pour le Réal et le producteur qui ont tout de même fini le film après avoir réalisé que l’histoire était la même que celle de Deadpool. Chapeau Gabi, chapeau Claudio.

Tonino Rizzo-Boyce

Super-Critiques #1 – Get out

Le film a plusieurs qualités, notamment celles de nous tenir en tension maximum du début à la fin, avec des personnages attachants, le tout saupoudré d’un peu d’humour, pas toujours raffiné, mais efficace.

En revanche, les types des effets spéciaux ont dû arriver en retard à la réu budget et n’ont eu le droit, pour leurs trois séquences, qu’à l’utilisation de Windows Movie Maker, gracieusement offert par leur sponsor Microsoft qui a mis le paquet sur le placement de produit, jusqu’a insérer deux incohérences narratives:

• Genre, leur tel ont une autonomie de 12 000 jours.
• Genre on peut trouver quelque chose avec Internet Explorer et Bing.

On notera la présence de Canon, et je pense qu’une marque de basket est aussi dans l’business.

Un film qui vaut bien ses quatre cacahuètes, un moment agréable qui nous rappellera l’Halloween de nos 15 ans.

Tonino Rizzo-Boyce